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Article de Sud quotidien du 7 ou 8 septembre 2004 « Bruno Parizot cloue le Sénégal au pilori’.
« Le Joola, le naufrage de la honte ! ». C’est le titre de l’ouvrage qui devrait paraître bientôt en France et qui traite du naufrage du 26 septembre 2002. Le bouquin dont des parties sont mses en ligne sur Internet est rédigé par Brunot Parizot, qui, comme l’indique le titre, considère que le tragique accident de septembre 2002 est un condensé d’erreurs et d’errements de la part des autorités sénégalaises notamment et une mauvaise gestion du navire. .
« Il explique le cheminement, les raisons et les responsabilités qui conduit à cette terrible tragédie », note-on sur un site Internet qui a ouvert une campagne de souscription pour financer l’édition de l’ouvrage.
« Dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, le ferry le « Ms Le Joola » coule avec plus ou moins 2300 personnes à bord. Pour un bateau qui n’a le droit d’en charger de 550 à chaque voyage, la surcharge est évidente. Or, ce n’est pas la seule anomalie que nous allons rencontrer au cours de cette tempête ! », s’est exclamé Bruno Parizot. « Que cela se passe sur un trajet reliant Ziguinchor (S) à Dakar via la Gambie, ne peut pas nous surprendre outre mesure, mais le résultat de nos recherches fera bien davantage ! Même dans un pays où le Masla sévit, on ne peut pas être à ce point négligeant ni irresponsable ! Or, tout au long de ce livre, c’est à se demander si nous sommes en plein cauchemars et si nous allons nous réveiller bientôt », s’est encore interrogé l’auteur qui n’en a pas moins déploré l’état dans lequel se trouvent les familles des victimes du naufrage. « Pour des milliers de familles (S) le réveil est douloureux et les questions restent en suspens. A ce jour, près de deux ans après le naufrage, la majorité d’entre elles n’a pas encore été indemnisée et aucun procès n’a encore eu lieu ! La France doit toujours statuer », conclut Bruno Parizot sur le site Internet en question.
Le livre de Bruno Parizot fait suite à celui d’Ari Gounougbé, un psychologue qui avait travaillé sur les opérations de secours aux rescapés du naufrage pendant les premières heures de la tragédie et qui a vomi des souvenirs atroces ainsi que celui de Nassardine Aïdara qui a rendu hommage à ces enfants morts dans le naufrage. Il faut également signaler que des projets de film n’ont pas manquer de se faire pour immortaliser la tragédie alors que plusieurs tubes ont été réalisés par des musiciens Sénégalais depuis la nuit du 26 septembre 2002.
Cet ouvrage paraît au moment où l’on s’apprête à commémorer le deuxième anniversaire de la tragédie aussi bien en France qu’au Sénégal et où la liaison entre Dakar et Ziguinchor reste une sérieuse équation pour les autorités sénégalaises. .
Moussa DIOP Groupe Sud Communication – 7 ou 8 septembre 2004
Information : les textes cités ne sont pas de l’auteur, mais de la correction et de la rédaction des éditions universelles.